Dans cet article, vous allez découvrir le test de l’enceinte Bluetooth Marshall Kilburn II afin de savoir si elle vous conviendra.

Présentation

Qui se souvient des gros amplis de guitare avec haut-parleurs intégrés que les groupes de rock des années 60 et 70 utilisaient sur scène ? La Marshall Kilburn II, avec son look en faux cuir, sa grille en métal et ses coins anti-rayures, ressemble à une version réduite de ses prédécesseurs. Le design iconique se reflète dans les matériaux de haute qualité et le poids impressionnant de 2,4 kilogrammes. L’enceinte Bluetooth inspirée de la nostalgie semble être d’excellente facture pour ce type d’enceinte, qui regorge par ailleurs de plastique.

Trois commandes rotatives situées sur le dessus du boîtier bass reflex équipé d’une grosse sangle de transport sont responsables du volume, des basses et des aigus – une réminiscence des géants du rock comme Deep Purple. Pour s’assurer que la Marshall Kilburn II se mette au travail, les développeurs l’ont doté de deux amplificateurs de classe D de 20 watts pour les woofer et de deux autres de six watts chacun pour les tweeters.

Marshall promet qu’il produira un niveau de pression sonore incroyable de 100 décibels à une distance d’un mètre. Pour mettre les choses en perspective, même une enceinte hi-fi complète ne peut pas atteindre ce niveau. Une caractéristique particulière est le rayonnement sonore à 360 degrés qui devrait faire paraître l’enceinte relativement compacte plus grande.

Ce petit plus est aujourd’hui menacé d’extinction : de moins en moins d’enceintes Bluetooth proposent une entrée analogique. Le port AUX, doté d’une prise jack 3,5 mm, vous permet de connecter des sources stéréo qui ne disposent pas de la connectivité Bluetooth. Cependant, la Marshall Kilburn II ne prend pas en charge les codecs AptX ou AAC pour le fonctionnement sans fil le plus couramment utilisé. Au dos du boîtier de 24 × 16 × 14 centimètres, vous trouverez un port d’alimentation, une fonctionnalité très pratique.

Qualité sonore de la Marshall Kilburn II

Les puristes du son ont rapidement l’idée de monter à fond les commandes des basses et des aigus de la Marshall Kilburn II. En position neutre, le poids lourd des enceintes Bluetooth manque de peps. Mais même avec les deux commandes tournées vers la droite, l’enceinte nostalgique ne joue pas de manière particulièrement aérée et n’offre pas de basses convaincantes.

Le potentiomètre des basses ne fait qu’accentuer les basses supérieures et n’est pas exempt d’effets secondaires. L’utilisation excessive fait pâlir les médiums, qui sont cruciaux pour la reproduction naturelle de la voix, en comparaison avec les basses, alors quelque peu gonflées.

Cet effet rend les voix légèrement voilées, comme si les chanteurs se tenaient derrière un rideau. Enfin, les aigus ne sont pas particulièrement brillants non plus. Le haut-parleur est plutôt destiné à ceux qui l’aiment fort, riche, mais pas criard. Cependant, si vous utilisez le contrôle des basses avec un sens de la mesure, il vous gâte avec une tonalité agréable et cohérente.

La Marshall Kilburn II, avec sa stéréophonie Blumlein avec une certaine dispersion du son vers l’arrière, ne ressemble pas autant à une petite boîte que certaines autres enceintes de cette taille. Cependant, il ne faut pas s’attendre à des miracles en matière de sonorité d’ambiance.

Mais par-dessus tout, jouer fort est ce que le Marshall fait de mieux. On remarque également que le  » pompage  » des limiteurs contrôlés par DSP, connu de la plupart des autres enceintes Bluetooth, lui est étranger, même à des niveaux d’écoute élevés. Globalement, il en résulte une impression d’écoute mitigée. Par rapport à son prédécesseur ou à la Anker Soundcore Motion Boom, la Marshall Kilburn II réalise un progrès sonore notable.

Les commandes rotatives susmentionnées profitent de l’haptique et permettent également un contrôle du son qui fait généralement défaut aux enceintes Bluetooth. Cet hommage au bon vieux temps présente toutefois un inconvénient : le volume entre la Marshall Kilburn II et le dispositif intelligent couplé par Bluetooth n’est pas synchronisé. Il n’y a aucune coordination entre le potentiomètre rotatif mécanique – qui sert également à allumer et éteindre l’appareil – et le smartphone. C’est extrêmement peu pratique et entre-temps aussi inhabituel. Si vous voulez augmenter le volume, vous devez régler le contrôle du volume sur les deux appareils au maximum séparément.

En dehors de cela, il n’y a pas d’option pour démarrer et arrêter la lecture via le boîtier. D’autre part, le panneau de commande situé sur le dessus est d’une clarté inégalée et comporte même un indicateur de batterie avec de nombreux petits segments LED. Le bouton d’appairage est également situé en haut. La Marshall Kilburn II dispose d’une fonction multi-hôte permettant de basculer rapidement entre deux appareils Bluetooth.

Autonomie

Avec seulement 20 minutes de charge, la batterie lithium-ion peut être remplie pour trois heures complètes de jeu portable. Une charge complète pour plus de 20 heures de jeu prend un peu plus de deux heures et demie. Grâce à l’alimentation électrique intégrée, la Marshall Kilburn II peut être utilisé directement à partir de la prise murale.

Conclusion

La Marshall Kilburn II est donc une enceinte Bluetooth qui allie qualité sonore et très joli look.

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